« Je suis gros(se), je suis moche, je n’ai aucune volonté, je suis nul(le)… »

Vous reconnaissez ces pensées bien ancrées dans nos cerveaux, prêtes à nous descendre à tout moment?..
Au premier abord, on pourrait penser qu’elles nous stimulent, qu’elles nous font avancer, qu’elles nous poussent à nous améliorer. Et cela peut-être vrai dans certains contexte, mais le plus souvent à court terme. Le retour de bâton n’est jamais bien loin… En y regardant de plus près (sortez les loupes!), pour la plupart des gens, elles ont l’effet inverse.
Elles sont même responsables des comportements que l’on voudrait faire disparaître comme « manger en cachette, continuer de manger alors que l’on a plus faim, s’isoler, repousser, être agressif ou irritable, crouler sous la pression, abandonner des projets… ».
Moi-même, en vous écrivant, je suis envahie par toutes sortes de pensées, pas très sympas, qui me pousseraient bien à ne pas écrire…
Quel stress ! Elles nous poussent à nous protéger ou à nous réconforter, en mangeant par exemple…Elles nous poussent à nous débattre, à tout tenter pour s’extirper de ces sables mouvants dans lesquels on s’enfonce malgré nos tentatives désespérées pour en sortir. C’est le cas quand on entame un régime… Et à chaque échec, l’estime de soi en prend un bon coup et ces pensées se renforcent.
Elles alimentent donc notre souffrance et nous empêchent de développer de nouveaux comportements qui nous rapprochent de ce qui nous fait du bien, de ce qui compte pour nous, de la personne que nous rêvons d’être…
Je vous entends déjà me dire, « c’est bien gentil tout ça, et après ? »
Alors il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La mauvaise est qu’il est quasiment impossible de faire disparaître ces pensées parce qu’elles sont là depuis si longtemps, qu’elles continueront de vouloir se manifester pour nous « protéger »…
La bonne nouvelle est que l’on peut apprendre à les repérer et surtout à observer comment elles nous poussent à adopter des comportements qui nous éloignent de ce qui est important pour nous. On peut aussi apprendre à les accueillir avec bienveillance pour comprendre le besoins cachés derrière et trouver d’autres alternatives que « manger » pour les « nourrir ».
Avec le temps, elles deviendront moins présentes, en tout cas, elles n’auront plus jamais la même emprise sur vous.
Les clés pour sortir de cette spirale : l’observation, l’accueil des émotions et des besoins cachés derrière ainsi que la bienveillance qui permet de sortir du jugement qui tend à renforcer le besoin de se protéger à court terme.
Le principe est simple, la mise en œuvre parfois plus ardue…
Il existe des techniques qui permettent de sortir de cette spirale de la souffrance. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus
En attendant « prenez soin de vous » et bonne observation.

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